Un locataire au chômage n’est pas solvable pour les propriétaires, car ils craignent qu’ils ne soient pas aptes à payer leur loyer. Pourtant, ce n’est pas forcément le cas. En effet, une personne au chômage dispose de plusieurs options pour honorer le paiement de son loyer au propriétaire. De même, si vous êtes à la recherche d’un logement en étant au chômage, ces options peuvent faciliter votre recherche.
Location de logement au chômage: les garants
Vous avez du mal à trouver un bailleur car vous êtes au chômage ? La caution bancaire est une solution qui peut rassurer votre futur propriétaire. Cependant, cette option s’adresse uniquement aux personnes qui possèdent des économies dans leur compte bancaire.
Pour obtenir une caution bancaire, vous devez disposer d’une somme qui équivaut à un ou trois ans de loyer. Cette somme doit se trouver sur un compte salaire. De son côté, la banque s’engage à payer le bailleur en cas d’éventuels défauts de paiement. Lorsque le bail expire, la banque débloque la somme engagée dans la caution.
Le principal objectif, lorsque vous êtes au chômage, consiste à rassurer le bailleur que vous êtes un bon payeur. Dans cette logique, les moyens pour rassurer le futur propriétaire sont nombreux. Entre autres, vous pouvez fournir une caution ou un garant.
Attention, le bailleur n’accepte pas n’importe quel garant. Il est important de fournir un garant solvable. Cela signifie que la personne doit avoir une situation professionnelle stable qui lui assure des revenus réguliers.
Pour renforcer votre dossier de location, vous pouvez présenter plusieurs garants à votre propriétaire. En cas de défaut de paiement, la dette est partagée entre eux.
HLM et aides sociales pour le logement au chômage
Vous vous trouvez dans une situation précaire ? Vos revenus ont nettement diminué à cause du chômage ? Dans ces cas, vous êtes éligible pour une demande de location de HLM ou habitat à loyer modéré.
Cependant, les démarches pour obtenir un logement sont longues. Ainsi, il faut s’armer de patience. Pour en faire la demande, rapprochez-vous de l’ADIL (agence départementale pour l’information sur le logement) qui se trouve dans votre département ou auprès du CCAS.
Avant 2019, les personnes au chômage pouvaient prétendre à la garantie Loca-Pass pour trouver un logement. Cette garantie n’existe plus depuis mai 2019. Par ailleurs, vous avez d’autres options en matière d’aides, à l’instar de la garantie Visale.
La garantie Visale permet de couvrir entre un à trois ans de loyers impayés. Si vous vivez à Paris, le montant de la garantie est de 1500 euros. En province, la garantie s’élève à 1300 euros. Elle prend également en charge les dégâts occasionnés durant votre période de location. Concernant le remboursement, la garantie Visale impose un échéancier en fonction de votre situation.
De son côté, le fonds de solidarité au logement ou FSL s’adresse aux personnes en difficulté. Ce type d’aide vous est accordé lors du dépôt de garantie, des coûts d’agence et des frais de déménagement. Les conditions d’obtention d’un FSL varient d’une personne à une autre.
Alternative à la location: la colocation
Les demandes d’aide au logement impliquent une démarche administrative assez longue. Ainsi, si votre dossier n’est pas très encourageant, la colocation représente une meilleure option. Dans cette optique, procédez à la recherche de colocataires sur les sites d’annonces immobilières et les plateformes spécialisées.
Si vous n’avez pas les moyens de payer le loyer à la fin du mois, vous pouvez négocier avec le colocataire. Cependant, vous devez trouver un emploi rapidement, puisqu’une colocation ne peut pas dépasser un an.