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Taxe d’habitation : les villes les moins chères

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Parmi les différents impôts payés par les Français, la taxe d’habitation s’impose aux propriétaires ou locataires d’un bien immobilier. Il s’agit néanmoins d’une redevance susceptible de varier selon les espaces du territoire, et plus précisément, selon les communes. Et les experts constatent parfois d’importants écarts entre les villes de France pour ce qui est du pourcentage d’imposition de la taxe d’habitation. Nous passerons ici en revue la liste des villes où cet impôt est le plus faible.

La taxe d’habitation : comment fonctionne t-elle ?

Cet impôt fait partie des taxes dues aux collectivités territoriales et ainsi des outils de financement de l’action publique. Elle concerne logiquement des dizaines de millions de foyer en France ; les logements ne peuvent être exonérés de la taxe d’habitation que s’ils sont entièrement vides, si les locataires/propriétaires se situent en-dessous d’un certain seuil de revenus, ou encore s’il s’agit de résidences universitaires habitées par des étudiants. Néanmoins, dans plusieurs grandes villes, une taxe s’applique aussi sur les logements laissés vacants depuis plus d’un an.

Comme il s’agit d’un impôt territorial, il varie selon les communes. Plusieurs grands critères sont pris en compte pour en déterminer le montant : la superficie des biens immobiliers, les éventuels éléments de confort, ainsi que les revenus des occupants ou locataires. La taxe d’habitation est imposée selon le revenu fiscal de référence. Avec la dernière réforme de cet impôt, l’exonération est possible dans le cadre d’une résidence principale si les occupants présentent un revenu fiscal inférieur à 27 761 euros pour une part, 44 211 euros pour deux parts ou encore 56 549 euros pour 3 parts.

Des disparités majeures selon les grandes villes

D’après le site spécialisé Taxe-habitation.fr, le pourcentage d’imposition varie de 3 à plus de 60% selon les villes en France. Selon les experts du domaine immobilier , le taux d’imposition moyen de la taxe d’habitation au niveau national se situe à 20,5% environ, soit une proportion similaire à la TVA.

Il faut immédiatement préciser que le prix du mètre carré n’a pas forcément d’impact réel sur le montant de la taxe foncière ni la taxe d’habitation . Ainsi, Paris, qui s’affirme comme une des communes les plus onéreuses de France (plus de 10 000 euros/m²) dispose d’un taux de seulement 13%, contre par exemple 45% à Lille (environ 3500 euros/m²). Le pourcentage d’imposition varie selon les années et les décisions prises par les mairies, notamment au sujet des différents abattements (sous conditions de ressources, personnes invalides, général à la base…) Il fluctue aussi entre les quartiers d’une même ville selon l’état et l’ancienneté des biens immobiliers.

Quelles villes présentent la taxe d’habitation la plus faible ?

Certaines municipalités entretiennent des taux d’imposition plus bas que la moyenne, et peuvent ainsi espérer attirer de nouveaux habitants. Dans la liste des grandes cités françaises , Paris est sans doute celle qui propose les taux les plus bas avec ses 13,38% en 2019. D’autres communes proches de la capitale affichent un pourcentage inférieur à 18%, notamment Boulogne-Billancourt (17,87%), Nanterre (15%), mais surtout Neuilly-sur-Seine (12,57%), qui s’affirme comme l’une des villes d’importance les moins onéreuses en termes de taxe d’habitation en France.

Toujours selon les données de 2019, parmi les cités de « Province », Gap (19,22%) et Annecy (20,19%), dans le Sud-Est, sont parmi les villes moyennes hors Île-de-France où la taxe d’habitation est la plus faible. Au niveau des territoires, certains départements parmi les plus ruraux (Corrèze, Ain, Ardèche, Jura…) présentent des taux moyens inférieurs à 10%, portés à la baisse par les nombreuses petites communes que ces espaces comportent.