Quand on pense à la Normandie, on pense tout de suite à Deauville et à ses célèbres planches. À une dizaine de kilomètres, la commune de Villers-sur-Mer est une destination très appréciée à la fois des touristes et des citadins en mal d’espace. Faisons ensemble le point sur le marché de l’immobilier de cette ville côtière.
Villers-sur-Mer, la station familiale de la Côte Fleurie
À un peu plus de 2 heures de Paris, cette station balnéaire offre de nombreux atouts et une grande attractivité. Première ville française traversée par le méridien de Greenwich, elle possède un centre-ville charmant avec ses élégantes villas balnéaires. Les espaces naturels y sont préservés : les falaises des Vaches Noires et leur gisement paléontologique, les 30 hectares du parc naturel du marais.
Grâce à sa douceur de vivre et ses belles plages familiales, cette commune voit sa population passer de 2 600 habitants à 25 000 l’été. Par conséquent, la grande majorité des logements sont des résidences secondaires : sur les 9 000 logements de la ville, seuls 1 500 sont des résidences principales.
Quitter les grandes villes pour acheter une maison à Villers-sur-Mer
Les spécialistes de l’immobilier du Pays d’Auge affirment qu’un nouveau concept est en train d’émerger en Normandie, celui de la résidence semi-principale.
En 2020, les mesures sanitaires ont profondément remis en cause les critères des Français concernant leur lieu d’habitation. Ainsi, avec l’avènement du télétravail, de nombreux Franciliens ont délaissé leurs petits espaces de la région parisienne. Ils recherchent désormais une maison avec jardin ou un appartement avec balcon et terrasse.
Avec un accès Internet performant, ils peuvent exercer leur activité professionnelle depuis leur résidence secondaire, en profitant d’un meilleur cadre de vie.
Certaines familles passent ainsi près de 4 mois par an dans leur résidence semi-principale.
D’autres vont encore plus loin et sautent le pas : ils vendent leur précédent logement et viennent s’installer définitivement.
Acheter une maison dans la station balnéaire de la Côte Fleurie : mission impossible ?
Les transactions immobilière en Normandie, mises en pause pendant 3 mois au cours du premier confinement, ont redémarré très fort dès l’été dernier. Dès le mois de décembre 2020, les biens à la vente se sont raréfiés. En 2021, cette vague semble se poursuivre et le marché immobilier local est sous pression.
Certaines agences n’ont plus de logements à vendre. Celles qui ont pignon sur rue fonctionnent uniquement grâce au bouche-à-oreille. Dès qu’un bien est mis sur le marché, il est vendu très rapidement, en 2 ou 3 jours. L’affluence des acquéreurs change le rapport de force, les marges de négociation sont inexistantes. Logiquement, les prix augmentent et les délais deviennent très courts.
À titre d’exemple, le prix des maisons anciennes a augmenté de 17 %, avec un m² qui avoisine les 3 700 €. Les appartements sont vendus au prix moyen de 3 300 €/m².
Les nouveaux venus sont prêts à payer plus pour une maison ou un appartement car ils ont souvent un budget plus élevé que les locaux. Certains ont aussi une logique d’investissement : ils pensent qu’avec le développement de nouveaux modes de travail, voire d’enseignement à distance, ces résidences secondaires vont prendre de la valeur.
Que vous souhaitiez acquérir la maison de vos rêves ou pour faire un investissement, les biens immobiliers sur la Côte Fleurie sont rares en ce moment. Il convient d’être particulièrement vigilant. Ainsi, n’attendez pas la parution des annonces : contactez directement les agences qui connaissent parfaitement le marché local et pourront vous aider dans votre quête.