Prisée pour son cadre de vie souvent serein et agréable, pour ses paysages de campagne, son littoral authentique et ses villes du Grand Ouest Français, la Bretagne continue d’attirer de nouveaux résidents. La crise liée au coronavirus et aux mesures sanitaires a renforcé l’engouement pour cet espace, comme le démontrent de nombreux rapports spécialisés. En 2021, la vague de nouveaux acheteurs, notamment franciliens, semble se poursuivre et mettre ainsi le marché immobilier local sous pression.
Une augmentation généralisée
Les prix immobiliers en région bretonne depuis un an ont continué de progresser, le marché étant porté par le désir d’espace de nombreux Français, mais aussi par la situation toujours aussi avantageuse du crédit.
Les principaux pôles urbains des quatre départements de la région enregistrent depuis le printemps 2020 une hausse globale du prix du mètre carré. L’augmentation a atteint 15% à Concarneau, et 18% à Pornic et St-Malo.
La CoteImmo évalue le mètre carré régional à environ 1950 euros en mars 2021, tiré vers le haut par le Morbihan (2278 euros/m²) et encore plus par l’Île-et-Viliane (2560 euros/m²). Néanmoins, l’ensemble de l’espace breton continue d’être attractif, et se situe encore en-dessous de la moyenne nationale. Nous vous recommandons avant toute de faire appel à une agence immobilière en Bretagne comme Kizia Immobilier
La situation dans les villes bretonnes
Le marché immobilier régional se révèle logiquement très dynamique dans les plus grands ensembles. D’après le baromètre Seloger.com, le prix du mètre carré à St Malo comme à Rennes franchit la barre des 3500 euros, une valeur légèrement supérieure à celle d’une station balnéaire du sud breton comme Vannes (3400 euros/m²).
À l’inverse, les cités de l’ouest, telles que Lorient et Brest, demeurent plus abordables, aux alentours de 1900 à 2200 euros/m². Au vu de l’excédent d’acheteurs par rapport au nombre de biens à vendre (+5 à 10% dans les villes bretonnes les plus importantes), les prix devraient continuer d’augmenter en 2021.
Afin de trouver des biens immobiliers à moindre coût, il peut être intéressant de s’éloigner de ces centres urbains pour se diriger vers des communes moins peuplées, comme c’est le cas de Dinan ou de Quévert. Davantage proches de la campagne, entre St-Malo et Rennes, ces deux villes demeurent en-dessous de 2000 euros/m² en moyenne. Toujours selon Seloger.com, les appartements y sont plus chers que les maisons.
Les particuliers misent sur l’ancien
Les statistiques de démographie concernant les acheteurs en région bretonne démontrent qu’un tiers d’entre eux sont franciliens. Les résidents de Paris sont donc nombreux à vouloir tenter leur chances à l’Ouest, sans que l’on puisse parler d’une véritable ruée. Leur arrivée contribue néanmoins à l’augmentation du prix du mètre carré.
Les acheteurs recherchent avant tout des demeures anciennes (95% des biens vendus à Brest), et avant tout des appartements. Leur projet peut être de s’acheter une résidence secondaire, nombreuses à St Malo (24 %), mais il ne faut pas non plus négliger les particuliers en location (55% à Dinan).
En général, au niveau de la région, on relève une part importante des logements de grande taille (5 pièces et plus) pour les résidences principales : 26% à Brest, 28% à Vannes, 31,5% à St Malo et jusqu’à 59% à Quévert. Cette présence de vastes demeures répond au besoin d’espace qu’éprouvent de nombreux Français et Françaises depuis le confinement du printemps 2020, et vient expliquer le succès breton dans le domaine immobilier.