Créés depuis le 1er janvier 2014, les logements intermédiaires viennent répondre à un besoin spécifique de la classe moyenne, à la recherche de résidences d’habitations proches de leur lieu de travail. Les jeunes actifs peuvent ainsi bénéficier d’une offre de location dont le prix demeure attractif comparé à la valeur réelle du marché. Qu’est-ce qu’une résidence secondaire ? À qui est-elle destinée et quels en sont les avantages ?
Logements intermédiaires: répondre à l’inflation du marché
Le problème de logement au sein des grandes villes et des métropoles reste toujours récurrent. Face à une offre insuffisante et à des prix de loyer élevés, les jeunes se trouvent dans l’obligation de s’éloigner de leur lieu de travail afin d’avoir accès à des appartements avec des prix à la hauteur de leur capacité de règlement. Cette situation représente une réelle difficulté pour les jeunes travailleurs qui sont alors obligés de se soumettre aux longues heures des transports en commun. Les logements intermédiaires viennent donc répondre à ce besoin en logement. Plus précisément, ils sont avantageux pour les personnes dont le salaire dépasse le plafond exigé pour bénéficier d’un logement social, mais qui n’ont également pas assez de ressources pour payer une location au centre-ville. Les logements intermédiaires répondent à quatre critères :
- ils font l’objet d’une aide accordé par l’État, un groupement, une collectivité locale ou encore une personne morale de droit privé ;
- ils restent uniquement affectés en tant que résidence principale. Les personnes qui les occupent sont celles dont les revenus ne dépassent pas un certain plafond et ce plafond est déterminé selon la catégorie de ménage, le mode d’occupation et la localisation du logement ;
- ils font l’objet d’une valeur de location ou d’acquisition qui doit rester en dessous d’un certain plafond ;
- ils se situent dans l’ensemble des communes sauf celles soumises à un arrêté de carence (article 55 de la loi SRU).
Les avantages des logements intermédiaires
Tout d’abord, grâce au système de plafonnement, le prix de ces logements reste contrôlé, ce qui permet d’éviter une situation d’inflation. Généralement, les loyers des logements intermédiaires présentent un prix inférieur de 10% à 20% à celui du marché. D’ailleurs, il y a peu de concurrence pour ce type de logement, du fait que seule la classe moyenne est habilitée à émettre des demandes de location.
Ensuite, les logements intermédiaires sont des résidences qui répondent à des conditions strictes en matière d’isolation. Les constructeurs de ses bâtiments doivent respecter tout un tas d’exigences afin de concevoir un habitat de qualité. Les logements répondent donc au niveau de bien-être que peuvent rechercher les occupants. Enfin, il faut dire que ces logements représentent une offre attractive surtout pour les personnes dont le lieu de travail est très éloigné de leur habitat. Quelle que soit l’activité que vous menez, vous pourrez travailler tout près de chez vous du moment que vous respectez les conditions requises.
De leur côté, les bailleurs qui souhaitent que leurs biens soient considérés comme logements intermédiaires peuvent bénéficier d’une aide financière pour effectuer certains travaux de bâtiment ou encore pour profiter de certains avantages fiscaux.
Qui peut avoir accès aux résidences intermédiaires ?
En plus d’avoir un niveau de revenus inférieur à un montant qui varie entre autres selon la localisation du logement concerné, vous devez être de nationalité française ou disposer d’un titre de séjour valable pour espérer profiter d’un logement intermédiaire. Aussi, le logement que vous souhaitez louer devra nécessairement rester votre résidence principale. Notez que les personnes qui font partie du foyer fiscal du propriétaire bailleur ne sont pas éligibles pour les logements intermédiaires. Idem pour ceux qui ont un proche qui en fait partie : concubin, époux, parents ou enfants par exemple.